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El Chalten, l’autre Torres del Paine

Après El Calafate et l’immense glacier Perito Moreno, direction El Chalten, la capitale du trekking, et la suite du parc Los Glaciares. Au programme, le mythique Fitz Roy, la laguna Torre et un trek de 4 jours au bord des glaciers.

La capitale du trekking

Né dans les années 80, El Chalten est un petit village encore bien jeune, développé uniquement pour le tourisme. Il attire chaque année des milliers de visiteurs venus contempler le cerro Fitz Roy, sommet de granit emblématique du parc Los Glaciares avec le glacier Perito Moreno. Si les sentiers du Fitz et de la laguna Torre restent les plus prisés, de nombreux autres sentiers de rando existent au départ du village, ce qui lui a valu la réputation de capitale du trekking dans le pays. Vous trouverez essentiellement des hôtels, restaurants et boutiques de rando. L’ambiance est plutôt chill ; vous y croiserez nombre de randonneurs à toute heure de la journée (et de la nuit !).

Du fait de son isolement et de son caractère touristique, les prix du quotidien sont considérablement plus élevés qu’ailleurs et le contexte économique argentin n’a rien arrangé. Faites vos courses avant et n’achetez du matériel de randonnée qu’en dernier recours. A notre passage, les restaurants affichaient tous des prix au-delà de 20€ le plat (à partir de 25€ pour une pizza !) et compter au moins 50€ pour une paire de bâtons de marche. Pendant l’été austral, les coûts des transports peuvent aussi considérablement monter. On a observé une flambée fin 2024 avec des trajets Bariloche – El Chalten à plus de 200€ !

Les cabanes de la discorde

Un matin de novembre 2024, les randonneurs du monde entier eurent la malheureuse surprise de découvrir un curieux cabanon au départ du sentier de l’iconique Fitz Roy. On peine encore à imaginer leur stupéfaction lorsqu’on leur apprit que désormais l’accès était payant et coûtait 30 euros la journée, avant de passer à 45€ deux semaines plus tard. Sans doute crurent-ils à une mauvaise blague, un 1er avril argentin.

Du jour au lendemain, tout El Chalten fut pris au dépourvu, y compris les établissements touristiques de la ville. Rendez-vous compte, de 0 à 45€ la journée !

Face aux vagues de plaintes et annulations qui ont dû déferler dans les semaines suivantes, de nombreux locaux ont commencé à exprimer leur désaveu vis-à-vis de cette décision, arguant le slogan « Montanas libres », et à conseiller clairement aux touristes de contourner ces cabanes, soit en suivant d’autres sentiers dérobés, soit en passant avant leur ouverture.

Même pour les argentins qui devront désormais s’acquitter d’un tarif de 15€ journalier, cela représente une coquette somme. On peut comprendre que beaucoup s’insurgent de la mesure.

En se rendant à l’accueil du parc, on a aussi pu constater le désarroi des rangers qui n’approuvent pas ces mesures et nous suggèrent implicitement de contourner certaines règles. De leurs propres mots, il vaut mieux passer par la route pour éviter de payer l’accès au salto del Chorillo, et il est évident que 4 jours pour le trek du huemul représentent une dépense inimaginable.

Navré pour ceux qui aimaient se lever à l’aube pour être tranquille, vous croiserez désormais moult randonneurs décidés à soulager leur portefeuille au détriment de leur sommeil.

Le nouveau Torres del Paine ?

On a pu lire toutes sortes d’opinions à travers les réseaux. Certains considèrent normal, voire s’en réjouissent, au vu de l’état des sentiers qu’ils jugent fort usés. D’autres jugent abusif le prix fixé et craignent que cela en restreigne l’accès à une classe sociale aisée. Enfin les derniers rappellent l’esprit de liberté qu’incarnait El Chalten dans une Patagonie si souvent cadrée et onéreuse.

Le parallèle revient souvent avec le parc chilien Torres del Paine. Après tout les 2 parcs offrent des paysages similaires : pics de granit (mirador Torre et Fitz Roy), lagunes colorées (ok, avantage Torres), glaciers de toutes parts, mer de glace (Grey et Viedma)… Le comparatif aura bientôt lieu d’être tant les 2 semblent tendent vers de mêmes expériences.

On trouvait le budget global pour Torres aberrant, on commencerait à se demander si finalement ce ne serait pas bon marché à côté. Si les logements au sein du parc restent démesurément coûteux (Las Torres), le tarif pour +3 jours (et jusqu’à 10) est de 45€, bien loin des 90€ pour seulement 3 jours successifs dans le parc Los Glaciares.

On ne se positionnera pas dans le débat (mais vous vous doutez bien de ce qu’on en pense !) et on laissera libre à chacun de faire comme il le souhaite. Disons que pour notre part, le réveil fut bien matinal pendant une semaine !

Randonnées

Revenons donc à ce qui nous met tous d’accord, les randonnées ! Et pour ce faire, on va faire abstraction des nouveaux règlements et énoncer les différentes possibilités.

Laguna Torre

Difficulté

17km, 380D+
7-8h prévues, 5h effectives

Premier jour, on inaugure les hostilités avec l’une des randonnées phares de la zone, celle de la laguna Torre. On est quand même passé au centre de visiteurs pour se renseigner. Officiellement la randonnée est payante (comme tout le parc) et on devrait se doter d’un billet pour la réaliser mais dans les faits, il n’y a aucun contrôle sur cette portion. On décide de faire une boucle en prenant un départ différent de l’itinéraire classique, non loin du début de la montée à la laguna de Los Tres (Fitz Roy). Il est déjà 11h, pourtant on croise assez peu de monde sur cette partie. Ce n’est qu’en rejoignant le sentier classique, peu avant le mirador de la vallée, qu’on se rend compte de la (sur)fréquentation. Des dizaines de personnes sont stationnées au mirador ! Les taons eux aussi commencent à se faire remarquer dès lors que la chaleur se fait sentir, sur la fin de matinée. Ils sont particulièrement agressifs et s’attaquent souvent à la tête.

On traverse la longue vallée aride en direction de la lagune. A l’arrivée, beaucoup de monde assis, à siroter le maté ou en train de se restaurer. Si la lagune ne se démarque guère par son apparence, marron – grisâtre, la vue est quant à elle superbe : en arrière-plan l’immense glacier Torre et au bord, des blocs de glace flottent à seulement quelques mètres.

On fait une petite pause photos et on poursuit en longeant la lagune sur sa droite. Le sentier est composé de cailloux mais se suit facilement avec peu de dénivelé. On accède au mirador Maestri qui offre une vue sur une nouvelle lagune derrière la Torre, remplie d’icebergs. Derrière le glacier est formidable, et au-dessus on aperçoit la petite tour de granit qui donne son nom à l’ensemble.

Parfaite rando familiale, elle ne présente qu’un faible dénivelé. Cela dit, il y a une bonne distance à parcourir et certaines portions sont particulièrement exposées aux éléments, à ne pas sous-estimer !

Mirador Fitz Roy – Laguna de los Tres

Difficulté

25km, +1000D+
8-9h prévues

Avec un temps annoncé parfait sur Windguru (0% nuageux toute la journée), John projette un départ nocturne pour observer le lever de soleil. Après un échec lors de la montée finale au mirador Torres il y a quelques semaines, c’est l’occasion rêvée d’assister à un spectacle similaire. Pour Camille en revanche, les 5 jours de randonnée ont laissé des séquelles dont elle peine encore à se remettre. Cette fois, la première depuis le début du voyage, chacun la jouera solo !

Lever de soleil, by John

A cette époque (fin décembre), le lever est annoncé pour 5h45, un peu plus tard qu’à Torres. On préconise de débuter à 1h-1h30 pour arriver là-haut aux premières lueurs. Un bivouac au campement de la laguna Capri (gratuit) voire au campement Poincenot (payant) encore plus proche aurait grandement facilité la tâche, mais voilà il ne fallait pas les perdre ces sardines de tente en plein trek du Huemul ! Du coup départ depuis le van, à l’entrée du village !
Le sentier fait 12km pour quasiment 900 de D+. Estimation rapide et un peu ambitieuse, ça fait 15min de traversée du village, 2h de montée et sans doute 30min d’embouteillages dans la dernière partie, particulièrement raide.
Du coup, réveil à 2h30. Encore faut-il se lever ; le coucher fut tardif et le sommeil encore plus. Dehors, ça caille comme pas possible, et personne pour aider à se motiver. A l’ouverture de la porte, le ciel se dévoile, magnifique. Des étoiles à tout-va, on discerne même la voie lactée, pourtant à 2 pas d’El Chalten, illuminé de toute part en cette période de fêtes. Dans le village, quelques personnes, chargées comme des mules, semblent rejoindre le terminal de bus. Plus loin des fêtards encore attablées lancent un « buena caminata ! » (bonne rando) alcoolisé. Comme un p’tit air de Grenoble.

Au départ du sentier, pas un chat, et la cabane est évidemment fermée. L’avantage d’un départ aussi tardif, c’est qu’on évite la foule. En chemin, seulement 3 personnes croisées jusqu’à la section plane en direction du campement Poincenot. Mais il ne faut pas traîner, heureusement la première partie est très roulante, ça monte gentiment. A la bifurcation, 2 choix possibles et mauvaise pioche avec celui de la lagune Capri. Le sentier est parcouru de multiples embranchements, franchit un campement, c’est plus dur à suivre, notamment quand on est pressé. Il y a des racines partout. S’ensuit un long chemin plat, quelques cailloux, et voilà une tripotée de lumières qui surgissent dans l’obscurité. D’en bas, on peut deviner le chemin restant, et il grimpe dur. Finie la course en solo dans le silence de la nuit, on se suit désormais à la queuleuleu. Certains groupes parlent forts, diffusent de la musique, s’arrêtent en plein milieu sans se soucier des autres marcheurs qui les suivent. Ce n’est pas le meilleur moment mais l’arrivée est proche. Du moins, pas pour tout le monde. On sent les premiers coups de faiblesse de part et d’autre : souffle court, mains sur les hanches ou sur les genoux, grignotage en règle, pause fraîcheur. Tout le monde n’est pas coutumier, pour certains cela représente un sacré dépassement de soi mais le résultat en vaut la peine. Bref, on en profite pour mettre un coup d’accélérateur tandis que le sommet se dévoile peu à peu. A l’arrivée là-haut, il est 4h40, bad timing, encore une heure à patienter !

On en profite pour arpenter le haut du mirador, trouver le meilleur spot, ou au moins pour se réchauffer. On s’essaie à la photo de nuit, le résultat est plutôt agréable. Moins côté est où l’appareil ne parvient pas à capter les formidables lueurs du jour qui illuminent les lacs de la vallée. Il fait froid, les personnes arrivent au compte-gouttes et prennent place pour le spectacle, tous essaient tant bien que mal de se réchauffer. Sans doute une centaine de personnes sont présentes !

Les tours sont désormais bien lumineuses et commencent à se refléter dans la lagune. Soudain, les premières lueurs rougeâtres du soleil descendent des sommets, c’est l’heure, le granit se pare de son manteau de feu pour un résultat éclatant !

On peut descendre vers la lagune et remonter sur la colline rocailleuse à gauche de celle-ci pour entrevoir la belle et grande laguna Sucia, souvent délaissée au profit de sa petite sœur.

En journée, by Camille

Pas de lever de soleil, enfin surtout pas de réveil à 2h30 pour moi. Je ne partais pas en terrain inconnu, en 2017 j’avais déjà fait cette rando mais sous la pluie et le brouillard, autant dire que j’étais rentrée bredouille et surtout frustrée.
Revanche à prendre je ne pouvais la manquer. La veille on décide avec les Haricots en Vadrouille, Juliette et Pierre (et les parents de Juliette) de monter au Fitz au petit matin donc réveil à 6h30… oui il faut tout de même partir assez tôt (non pas pour éviter le monde car inévitable mais pour ne pas se faire prendre par la « cabane du pêcheur »).
7h30, nous voilà partis tous les 9 à l’assaut du Fitz Roy sous un beau ciel bleu mais l’air est encore un peu frais. Une rando assez « roulante », des belvédères, rivières et glacier tout du long. Les tours de granit se rapprochent de nous de plus en plus. On avance tranquillement, on se détache avec Juliette, les discussions s’enchaînent sur les ressentis de chacune de la vie de voyageurs.

On attaque la fameuse dernière montée de cette randonnée qui est assez raide 1km pour 600D+, mais il y a tellement de monde que les pauses s’imposent à nous donc moins d’effort à fournir.
Elles sont là enfin, plongeant dans la lagune bleutée. Admirative, je repense à ma dernière visite et je ne peux être qu’heureuse de les voir sous leur plus beau jour.
Une petite fourmilière de touristes (nous compris…) s’offrent à nous quand on arrive au mirador. Je retrouve Juliette, son papa et Pierre mais catastrophe… Brigitte sa maman a disparu ! Elle avait pris un peu d’avance sur nous et a fait quelques détours pour admirer un aigle et des Woody Woodpecker… Miracle on l’aperçoit au bas du mirador. Plus de peur que de mal !!
Mais où est passée la famille Haricots ?? On se demande si les petits vont tenir l’ascension et là… 2 petites têtes blondes qui grimpent sans aucune difficulté les derniers tas de cailloux. Évidement nous les accueillons sous applaudissements et félicitations.
1,2,3,4… il ne manque personne, on descend près de la lagune pour un pique-nique bien mérité.
Juliette et Pierre, un brin aventuriers décident d’approcher le camp de base d’où débute l’ascension des tours du Fitz (alpinisme et escalade). On les suit avec Thibault (papa Haricot). Quelques rochers à escalader et surtout des descentes en rappel et une bonne grimpette avec une simple corde. On peut dire qu’on a fait du free solo, oui on ose !! En quelques minutes on se retrouve seuls, au pied des tours avec un petit lac et son eau cristalline. On se trouve à l’opposé du mirador, la laguna principale est d’un bleu turquoise magnifique. On apprécie ce moment rare dans ce village plein de randonneurs.
On retrouve les autres, on déjeune, on se rafraîchit quand même les pieds (il commence à faire assez chaud) et on est reparti pour la descente.
Un peu longuette quand même, beaucoup de monde à laisser passer mais nous voilà en bas… enfin quasi, ne sachant pas si le garde de la cabane est parti, on fait un petit détour dans des herbes aussi hautes que nous pour passer au travers. Pari réussi.
De retour au camp de base je retrouve John en train de cuire au soleil et nous voilà partis avec les Haricots pour un apéro bien mérité. Une belle journée familiale !

Bilan

Forcément, la rando la plus prisée de El Chalten ! Beaucoup de monde, pas toujours la plus agréable mais de superbes vues et un final qui vaut le détour. Pourquoi pas profiter de l’occasion pour un lever de soleil !

Salto del Chorillo

Au nord du village, on peut accéder à la sympathique cascade salto del Chorillo. Si son accès est officiellement payant, on peut s’y rendre par la route sans aucun contrôle. Il s’agit d’une courte balade familiale pour découvrir une belle petite chute d’eau. Ça se parcourt gentiment en quelques minutes, un peu plus en partant à pied du village, de quoi occuper une fin d’après-midi.

Mirador Los Condores

Malheureusement, le mirador de Los Condores n’est plus accessible sans payer l’accès au parc national. Le mirador offre une superbe vue sur le village et la chaîne de montagnes derrière. Il s’agit d’une courte balade pour laquelle on ne peut pas se permettre de payer l’entrée au parc… à moins de l’enchaîner avec une autre randonnée. De l’aveu même des rangers, c’est franchement dommage…
On a hésité à tenter un coucher de soleil là-bas, après la fermeture de la cabane…

Loma de las Pizarras

Difficulté

25km, +1000D+
8-9h prévues

Après le lever de soleil au Fitz Roy, John décide d’enchaîner avec une autre rando. Il n’est que 8h après tout, il reste une belle journée à venir. Après un petit aller-retour pour observer la laguna Piedras Blancas surmontée d’un beau petit glacier puis passage par le tronçon des lagunas Madre y Hija.

Les lagunes sont mimis et le chemin plutôt roulant mais ce n’est pas la partie la plus intéressante. Le départ de la Loma de las Pizarras (colline des ardoises) n’est pas marqué, à vrai dire il n’y a aucun indication sur tout le sentier. La bifurcation est compliquée à trouver et se situe à une dizaine de mètres du tracé OSM. Parti sur le mauvais itinéraire, la pente se fait raide, sableuse et il faut traverser quelques bosquets pour enfin retrouver un véritable sentier.

Attention, ça grimpe sévère ! Il n’y a personne (3 randonneurs croisés sur l’ensemble du parcours), pas de marqueur, et une pente bien raide, enfin un vrai sentier de pure rando !
Après une partie en forêt, le chemin suit la crête, rocailleuse et exposée aux éléments (soleil, vent, taons…). Quelques traces ou cairns sont présents de manière éparse mais on perd la trace régulièrement. La règle du tout droit s’applique particulièrement dans le cas présent. Plus-haut, les cailloux laissent place à des crêtes d’ardoise (pizarra), coupantes, alors que le sol sableux se dérobe parfois sous les pas. Il faut escalader quelques blocs pour continuer à progresser, cela paraît sans fin, et la fatigue commence à se faire sentir. Autour, les vues sur les 2 vallées sont fantastiques. On aperçoit la laguna et le glacier Torre d’un côté, les lagunes Madre, Hija, Capri… d’un autre, et bien sûr en face les pics de granit qui surmontent la laguna de Los Tres. Quelles vues !

C’est une rando qui ne s’adresse pas à tout le monde mais qui offre un formidable condensé des autres randonnées phares de la zone. Qui plus est, vous serez sans doute seul, bien seul en comparaison !

Vuelta al Huemul

4 jours au milieu des glaciers… Voir l’article dédié : https://monts-et-merveilles.fr/argentine/la-vuelta-al-huemul/

Bars / Restaurants

Pas grand chose à signaler pour notre part. La situation économique fait que les prix sont excessivement élevés pour des voyageurs au long cours, en particulier à El Chalten. Dommage, on aurait bien profité d’une petite pizza pour fêter Noël et récupérer un peu de graisse après tous ces efforts.

Cela dit l’offre en termes de bars est plus intéressante, on trouve quelques happy hour à 4000 (4€) la pinte. On profitera d’une mousse sympa avec les copains au Fresco Bar, dans un petit jardin.

Bilan El Chalten

On a adoré le village et ses environs, petit hameau de randonneurs bordé par les glaciers. Si, bien sûr, on regrette la virage économique pris ces derniers mois, on recommande fortement quelques jours à tout passionné de randonnée. Pour être honnête, on a pris autant de plaisir sur des sentiers méconnus que sur les itinéraires phares, malheureusement bondés. Prévoir un ou deux jour de plus, au cas où le temps ne serait pas au rendez-vous. Camille, lors d’une précédente visite, avait essuyé une météo terrible sans jamais apercevoir la moindre tour de granit.

Niveau bivouac, le parking face au centre de visiteurs fait office de camping gratuit, c’est le lieu de convergence de tous les vans et autres camping-cars. De l’eau est disponible près du centre et les toilettes accessibles pendant les heures d’ouverture. Ce n’est pas le bivouac rêvé, seuls au milieu de la nature, mais c’est pratique et l’occasion de faire plein de rencontres.

On sera resté une semaine et demi à El Chalten. Si nous avons eu le sentiment d’avoir fait le tour, d’autres randonnées nous tentaient particulièrement :

  • Loma del Pliegue Tumbado : même départ que la vuelta al huemul, et bien moins de monde que sur les autres randos
  • Vuelta al hielo : « randonnée » de plusieurs jours sur le glacier Viedma, avec guide obligatoire (et sans doute onéreuse)
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